Depuis la médiatisation de la crise sociale à La Poste, suite à la conférence de presse organisée par SUD PTT le 26 septembre, le Siège, loin de prendre la mesure de la situation de souffrance vécue par les agents, n’a eu de cesse que de vouloir allumer des contre-feux. C’est ainsi que des négociations concernant les factrices et les facteurs, ainsi que les encadrant-es, ont été annoncées dans la précipitation.Notre fédération a déjà pointé le fait que ces négociations ne s’étendaient pas à l’ensemble de La Poste, et nous avons dénoncé la duplicité d’une direction n’appliquant pas sur le terrain la suspension des réorganisations, pourtant annoncée.
Un projet d’accord qui accélère et renforce les causes de la souffrance au travail
Plus de flexibilité pour réorganiser, la remise en cause de la tournée comme socle du métier de facteur/trice (malgré les déclarations d’intention), et rien en matière d’emploi par exemple. Des primes censées faire passer la pilule, dont les montants sont à eux seuls, une provocation. Une prime unique de 150 € bruts pour le passage en coupure méridienne. Des primes de 5€ et 7€ (bruts toujours) pour les facteurs/trices remplaçant-es (par jour de remplacement !). A peine de quoi se payer un sandwich !
Mobiliser pour peser
Une intersyndicale se tient mardi 22 novembre, au siège de la fédération CGT. Nous proposons l’organisation d’une journée nationale de grève dans l’ensemble des services de La Poste le 8 décembre.
Pour peser face à une direction qui s’enferre dans le déni et qui continue de dérouler, au mépris des conséquences, sa politique désastreuse, la mobilisation la plus large est nécessaire. Il est de la responsabilité des organisations syndicales de travailler à la construire ensemble.